Certes nous sommes le 02 février 03 mars 2019 ( un article = 1 mois : réactivité à revoir !) et l’atelier s’est déroulé le 30 novembre 2018, mais il est enfin temps que je revienne sur ce moment hors temps. Ce week end, je l’ai préparé pendant des mois : 1 journée et ½ à Paris rien que pour moi et la couture… Vendredi après-midi atelier avec Emilie @mapolloche, la créatrice du patron « ma petite robe glamour » entre autres et le samedi, journée au CSF avec un autre atelier permettant une approche du modélisme avec la jupe de base.

J’ai rencontré le vendredi Emilie et je suis tombé sous le charme de sa gentillesse et de sa disponibilité. Il m’a juste fallu quelques heures pour faire le rapprochement avec l’auteur de « Coudre, initiation et perfectionnement », ma bible quand je coince ou que je veux améliorer une technique – je suis un peu honteuse sur ce coup-là !

Mais pour m’excuser, avant de m’intéresser à la créatrice du patron, je suis tombé amoureuse de sa robe : un dos nu à tomber, toute sage devant et un rendu final époustouflant ! L’atelier comprenait le choix du tissu, le patron et les fournitures et après 5 heures (initialement prévu 4h, mais nous avons pu continuer un peu, l’espace couture n’étant pas réutilisé à la suite), je suis repartie avec ma robe presque terminée : buste et jupe montés, il me restait à les assembler et à poser une fermeture invisible.

J’ai choisi un tissu caban bleu marine et un tissu pour la doublure d’inspiration japonaise avec des grues bordeaux et bleu marine : le combo parfait. Le but était de réaliser ma robe de Noël car je sais pertinemment que j’ai du mal à la maison à pouvoir aller au bout d’un projet sur une ou deux de séances de couture, mon atelier étant source d’attirance pour tous les membres de la maison ! Je ne suis pas partie sur le tissu texturé bordeaux un peu jersey qui servait de modèle : j’ai beaucoup hésité mais décidément ce n’était pas ma couleur : très gentiment Émilie m’a accompagnée sur ce choix de tissu sans perdre patience.

Les explications sont limpides. Ma taille correspondait avant Noël à un 42 (je bouge encore un peu étant encore en post grossesse) et la robe tombe nickel (je dois juste un peu la réajuster aujourd’hui). Je n’ai pas trouvé de grandes difficultés car le livret d’explication nous accompagne vraiment pas à pas. Je me suis auto époustouflée lors du premier essayage devant le miroir de l’hôtel (la jupe accroché au buste par des épingles) en voyant mon dos nu : j’adore !

Je l’ai terminée le week end suivant (finitions à la surjeteuse, pose de la fermeture invisible et ourlet) et l’ai porté avec fierté à Noël : c’est une robe dans laquelle on se sent juste magnifique !

Une idée lumineuse : quand je me suis aperçu après l’avoir lavée, une fois totalement terminée, qu’une tâche disgracieuse restait au niveau de la poitrine ( cela semble être de la colle). J’ai coupé le tissu à même le sol de l’atelier pour des questions de place et je pense que je l’ai tâché à ce moment là. Aucun moyen d’enlever cette tâche et on ne voyait qu’elle. Je me suis souvenue que j’avais des perforatrices et du papier argent thermocollant. Ayant hésité au CSF à prendre des petites formes thermocollantes en décor à poser (et vu ce que j’avais déjà dépensé j’ai reposé les petits sachets – et j’ai plutôt bien fait vu que je peux faire la même chose à la maison et que j’avais déjà le matériel et le stock nécessaire) je suis partie sur des petits papillons, volant l’idée au motif argent du velours bleu nuit utilisé pour la robe de noël de Margot (acheté au salon créativa de Clermont Ferrand sur le stand de Mouna Sew – autre belle découverte) et bingo, ma robe de Noël a fini de naître devant mes yeux.

Je me suis promis une deuxième version de la robe pour cet été avec un lien cache soutien gorge afin que je puisse la mettre au travail et si je peux une autre version été dos nu.

Pour cette version, je pense avoir repéré LE tissu : un lin rose poudré un peu pailleté chez Mondial tissu. Mais dans mes bonnes résolutions de cette année (comme celles des deux dernières années !) je me suis auto promis de faire baisser mon stock de tissu. Ce qui me console quand je fais le tour des blogs c’est que je ne suis pas la seule. Une fois le tissu à la maison, j’ai déjà l’impression d’avoir avancé sur mon projet et le temps me manque généralement pour aboutir : j’ai de quoi occuper deux à trois années sabbatiques ! Mais bon je digresse.

Je garde de cet atelier et de cette rencontre un très beau souvenir et espère à nouveau pouvoir rencontrer Emilie au hasard des ateliers ou des salons.

02.03.2019 Ma petite robe glamour

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